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BHALIL : Economie d'un Village de la Région Fès-Sefrou au Maroc


Bhalil. Olives noires
Olives noires : c'est bon en encas

Les plus consommées à Bhalil - © 2023

Bhalil. Boutons de soie
Boutons : c'est bon pour les Kaftans

Fabriqués en soie et à la main - © 2023

Bhalil. Mur en pierres et lierre grimpant
Pierre : c'est bon pour le bâtiment

Comme toujours, une valeur sûre - © 2023

Bhalil. Olive vertes
Olives vertes : c'est bon en tagine

Consommées à l'occasion - © 2023

BHALIL. Quelques symboles de l'activité économique et commerciale locale. Copyright © 2023

BHALIL : GÉNÉRALITÉS

Il y a quelques décennies, les gens de Bhalil vivaient essentiellement de l'agriculture. Les hommes allaient travailler dans les champs, alors que les femmes s'occuppaient de la maison. Quelques personnes détenaient un petit commerce, essentiellement pour vendre des produits alimentaires de base (sucre, sel, épices, lessive, savon...). Si mes souvenirs sont bons, c'est dans les années 60 que les jeunes femmes ont commencé à fabriquer des "boutons" en soie pour les vêtements traditionnels (Kaftans, Djellaba...) pour se faire un peu d'argent. Très peu de personnes étaient des fonctionnaires. A la même époque, voire un peu avant, des hommes, jeunes et en bonne santé physique bien sûr, sont partis travailler en Europe, dans les secteurs où l'on avait besoin de main d'oeuvre. Les 30 glorieuses. On embauchait beaucoup dans le bâtiment, les récoltes agricoles (tomates, raisins, maïs, etc...). D'autres bahloulis sont devenus des militaires. Les retraités sont apparus à Bhalil beaucoup plus tard (retour au bled pour finir sa vie). Avec le temps, les choses ont peu évolué. Cependant, il y a eu plus de commerces et plus de constructions de maisons (il fallait bien sortir des grottes, des cavernes et des caves un jour). Mais aussi, plus de chats et de chiens errants. Moins de bétail et de poules avec leurs petits dehors. Également, moins de boue dans les rues (c'était pénible de marcher dans la boue). J'avoue que le pavé c'est mieux. Encore faut-il en avoir de meilleur qualité. Celui qui était jusqu'à ces derniers temps au centre historique (Khandaq), était en pierre calcaire, robuste, éternel mais glissant en temps de pluie. Il faudrait que j'aille voir à quoi ressemble le nouveau pavé. Entre temps, c'est dommage pour les platanes qui ont été retirés à l'occasion. On aurait pu mettre quelque chose à la place. Peut-être des arbres plus adaptés à la réalité du terrain. La présence de végétation est plus accueillante pour les visiteurs et pour...la biodiversité. Et pour ne pas avoir à entendre sur YouTube (à tort ou à raison), que le village ressemble à une favela brésilienne version Maroc : La favela marocaine et les maisons troglodytes de Bhalil, Maroc.


BHALIL : LES OLIVES

Quand c'est la saison des olives, c'est également un peu la fête. Avec un prix de 0.5 à 0.6 Euros (5 à 6 DH) le kilo d'olives en décembre 2021, et environ 5 Euros (50 DH) le litre d'huile d'olive à la même époque, on peut faire quelques affaires. Le rendement peut atteindre 25 litres d'huile / 100 kg d'olives voire plus selon les champs, l'entretien etc... Cependant, la récolte peut être difficile et le rendement faible. Il peut descendre jusqu'à 10 litres d'huile / 100 kg d'olives voire 5 litres. La culture des olives à Bhalil ne fait généralement pas appel à l'irrigation. La bonne ou la mauvaise récolte dépendra donc de la saison des pluies. Le soir dans le village, et après une dure journée de travail, on sent l'odeur de la viande hachée cuite. On se débarrasse des peaux des mandarines et on boit du thé à la menthe etc... Pour certains, on va au café pour consommer ou jouer aux cartes. Bref, on se détend comme on peut, en attendant le lendemain. Cela dure environ un mois. Une alternance de travail de récolte dans les champs et de repos mérité au village. Vous trouverez, en chapitre mémoire, une histoire sur la récolte des olives. Voici le lien : Bhalilone 5 et l'Attaque des Olives. Toute allusion à Babylon 5 ou à l'attaque des clones, dans la guerre des étoiles, n'est que pure coïncidence.


BHALIL : LES FRUITS ET LÉGUMES

Zones de culture : l'oued Aggay, Mimet, Jnane El Aïn, Quadoussa etc... On cultive plus de légumes et beaucoup moins de fruits voire pas du tout. Les fruits étaient plutôt un luxe pour les gens de Bhalil. On offrait des bananes et des yaourts aux malades. Parfois des pommes. A Aggay, les légumes préférés sont : les tomates d'abord. Ensuite, viennent les choux, les poivrons, les haricots verts, etc.... Les petits pois étaient plus rares. Dans d'autres champs, ce sont les pommes de terre qui dominaient, voire les fèves. Ces dernières étaient, et le sont probablement toujours, mangées à toutes les sauces. Des petites gousses vertes, cuisinées comme des haricots verts, aux fèves sèches broyées et cuisinées comme une purée de patates (Bissara) ou comme des petits pois concassés. En passant par les fèves sèches entières cuisinées comme les autres légumineuses. Ce dernier plat de fèves, c'est comme du béton dans le ventre ! Du solide et ça tient bien la route en hiver. Dans les zones où il y avait assez d'eau pour l'irrigation, on cultivait parfois le maïs. Mais ce n'était pas fréquent. Parmi les fruits les plus célèbres à Bhalil, il y a les fameuses figues. Malheureusement, quand les figuiers ne sont ni protégés, ni surveillés, c'est tout le monde qui se sert. Dans ce domaine, le respect de la propriété privée n'est pas le souci majeur. Quant aux figues de barbarie, c'est le même schéma, en plus difficile avec les épines du cactus ! En tout cas, la culture des arbres fruitiers à Bhalil demande de l'investissement et de la protection, si on veut récolter ses fruits. Sinon, bye bye le dessert !


BHALIL : LES CÉRÉALES.

Si le champ le permet, ces sont les céréales qui sont cultivées. Plutôt dans les terres plates et sans oliviers. En termes de variétés, cela ne va pas chercher loin : orge et blé. Parfois de l'avoine pour les bêtes. Le pain d'orge frais et chaud est vraiment très bon avec de l'huile d'olive et un verre de thé à la menthe. Mais le pain d'orge ou de blé complet sont encore mal vus à Bhalil. Il faut que ce soit blanc. Alors on cultive parfois du blé "Farina" qui donnera une farine et un pain plus blanc. Inévitablement, on se dirigera un jour, comme en Europe, vers une consommation de pain complet. Plus sombre et avec un meilleur goût. Mais également plus cher. Il faut donc en profiter avant que la tendance ne s'inverse ! Les femmes, généralement au foyer, préparent elles-mêmes la pâte de pain qu'elles font cuire dans des fours publics. La cuisson peut se faire aussi dans un four de cuisine, pour les habitants qui en disposent. Les fours privés sont apparus à Bhalil plus tard. Je dirai dans les années 80. On les fabriquait localement chez le soudeur. Il fallait bien sûr avoir les moyens d'en acheter. C'était un luxe de ne pas avoir à aller avec sa pâte au four public, puis de repartir rechercher son pain. Pas très agréable quand il fait mauvais temps. Les fours publics de Bhalil, fonctionnent essentiellement avec du bois, mais également avec de la sciure de bois, des déchets de broyage des olives etc... On brûle tout ce qui brûle ! la même technique est d'ailleurs utilisée pour chauffer l'eau des bains publics.


BHALIL : L'ELEVAGE

Bâaaaa.... Moouuu...
Bien sûr qu'on est en train d'entendre les moutons et les vaches ! Bien sûr aussi qu'il y en a moins dans le village. Une partie de la population de Bhalil vivaient et vit certainement encore de l'élevage des ovins et des bovins. Ce dont je me souviens le plus, c'est qu'à Bhalil beaucoup de gens avaient leur propre vache qu'ils confiaient à un berger, tous les matins, pour la sortir dans les champs en compagnie des autres vaches. Les vaches passaient la journée entre copines à brouter dans les champs et les collines. Le soir, elles sont lâchées à l'entrée du village. Elles retrouvaient toutes seules le chemin du retour à la maison. Gamin, quand je jouais avec les copains, je tombais parfois sur notre vache. Je disais "Ah ! C'est notre vache". Alors, je l'accompagnais jusqu'à la maison, pour être sûr qu'elle rentre bien. Les vaches individuelles procuraient du lait au familles. De temps en temps, elles donnaient naissance à un petit. Pour les moutons, c'était différent. On n'avait pas de mouton individuel. Les éleveurs avaient des terrains spécialisés pour la garde de leur troupeau. Chaque terrain s'appelait : "Zriba". Ces terrains étaient très proches de l'ancien Bhalil. Il fallait garder un oeil sur ses moutons. Le troupeau partait dans les champs avec un berger, comme pour les vaches. Les familles n'avaient leur propre mouton individuel que quelques jours (parfois la veille) avant la fête du mouton (Aïd Kbir). En fait, on faisait la fête aux moutons. C'est comme ça. Dans le passé, c'était pratiquement la seule occasion pour certaines familles de manger de la viande. Quant aux chèvres à Bhalil, elles étaient plutôt rares. Très peut de gens en possédaient... Concernant l'élevage et l'agriculture au village, Ils ne faisaient pas bon ménage. On entendait régulièrement parler des conflits qui éclataient entre agriculteurs et éleveurs, suite à le destruction partielle ou totale d'une culture par un troupeau d'élevage. De la même façon, on entendait parler de tel ou tel éleveur qui s'est fait voler son troupeau la nuit. Par ailleurs, et surtout pour leur propre consommation, les gens avaient parfois un petit élevage domestique de poules, de lapins, de pigeons etc... La chasse en extérieure était rare et la pêche inexistence en l'absence d'étendue d'eau. Il fallait attendre des semaines voire des mois avant de manger du poisson. Je veux dire des sardines.


BHALIL : LES BOUTONS DE SOIE

Ils sont fabriqués de façon manuelle et artisanale pour les vêtement traditionnels (Kaftans, Djellabahs...). La matière première se limite à 2 éléments : le fils de soie et le papier. L'instrument de travail principal est simple : une petite tige carrée d'environ 15 cm de long, pointue d'un côté mais plus large de l'autre. Accompagnée d'une aiguille à coudre de taille moyenne. Évidemment qu'il y a un savoir-faire artisanal qui nécessite un temps d'apprentissage plus ou moins long. Plus tard, on acquiert de la rapidité dans l'exécution, de la capacité dans l'innovation, etc... Le talent n'est bien sûr pas de refus ! Je ne savais pas que Sefrou, avec sa région (Bhalil, etc...) était considéré par le ministère du tourisme et de l'artisanat comme étant la capitale mondiale de la fabrication des boutons de soie ! (PDF : Boutons de soie). A Bhalil c'est une source de revenu pour beaucoup de familles et c'est un travail exclusivement féminin. A condition d'avoir un peu de temps en dehors des tâches habituelles (s'occuper de la maison, faire des études...). Certaines femmes sont bien sûr plus douées que d'autres et l'apprentissage pour les débutantes pouvait prendre de 2 à 3 ans. On ne commençait pas à apprendre tout de suite comment produire des boutons de soie. Il fallait d'abord faire quelques corvées ménagères désagréables. Comme on dit "commence par apporter le café et on verra après". Ensuite, on combine les corvées et l'apprentissage au compte-goutte. Les secrets de fabrication n'étaient pas livrés comme ça, gratuitement à la première venue, et d'un seul coup. Généralement, les femmes ou les jeunes filles se retrouvaient ensemble l'après-midi quand il y a moins de travail à la maison, au coin d'une rue pour commencer la production. C'est évidemment mieux quand il faisait beau. Parfois, il y avait des locaux dédiés pour se retrouver entre femmes et fabriquer des boutons. Comme pour aller au travail ! Ces locaux étaient tenus et dirigés par d'autres femmes qui jouaient le rôle de "managers". Elles imposaient des règles strictes, dont le seul objectif est de produire plus. Genre : "si tu parles, tu fabriques un bouton de soie pour les autres", etc... Mais on y allait parce qu'on était moins dérangé qu'à la maison. Par contre, je ne pense pas que c'était gratuit. Les dames "managers" se faisaient probablement payées en boutons de soie pour service rendu. Il existe plusieurs modèles de boutons de soie qui peuvent être fabriqués à Bhalil. Certains modèles sont plus difficiles à produire, mais sont vendus plus chers. Alors que d'autres sont plus facile à produire mais rapportent moins. Toutes les femmes ne sont pas capables de produire tous les modèles. Les femmes les plus douées acquièrent vite une réputation, et leur travail est plus demandé. Comme pour n'importe quel artisan plus doué dans son métier. Ces femmes sont capables de reproduire des boutons "sur mesure" et sur commande à partir d'un modèle ou d'un exemplaire qu'elles n'avaient jamais vu auparavant. Je crois savoir qu'à Bhalil on fabrique plus les modèles appelés : "Mdabra", "Ssam", etc... Bref, la main d'oeuvre plus qualifiée et les modèles plus élaborés rapportent plus. La vente aux intermédiaires du village se fait à l'unité. Il est probablement difficile de devenir riche en produisant soi-même avec ses propres mains des boutons de soie. Par contre, on peut le devenir en faisant les intermédiaires entre les productrices et les clients qui se trouvent dans les grandes villes. Il faut donc avoir un réseau de récolte des boutons au sein du village. Un autre pour la distribution des boutons dans les grandes villes. Et encore un autre pour l'achat de la matière première (fil à soie) dans les grandes villes aussi. Les femmes de Bhalil sont de petites productrices locales qui alimentent le reste de la chaine. Mais qui ne sont pas celles qui gagnent le plus dans cette affaire. Une meilleure organisation de ces femmes, en association ou en coopérative, pourra peut-être les aider à profiter au mieux de leur production. A l'image de ce qui se fait à Sefrou : Boutons de cerises.


BHALIL : LE BÂTIMENT

Comme on se le disait, on est passé des grottes, des caves et des maisons troglodytes, à des constructions en dur en extérieur. Au début, les murs étaient juste un tas de pierres juxtaposés qui délimitaient la propriété (une cave par exemple). Ensuite il y a eu des murs avec des pierres et un liant faible (terre et chaux ?). Et finalement, des murs en pierres, ou en briques de béton, avec un liant plus fort à base de ciment. Le luxe. Le problème avec les murs en extérieur sans isolation, c'est qu'ils sont bien froids en hiver et très chauds en été. D'où des températures trop froides ou trop chaudes dans la maison. Globalement on continue à construire ainsi. Manque de moyen ou manque de connaissance ? Le plus simple et évidemment d'avoir des murs externes à 2 parois avec de l'air au milieu. L'air et un bon isolant mais pas la pierre ou le béton. Bon d'accord, un mur double coûte plus cher qu'un mur simple. Mais les autres moyens d'isolation sont plus chers et leur mise en oeuvre plus délicate. On ne parle même pas des doubles vitrages ! Une science-fiction ! Pour le sol, c'est vraiment plus facile. Sans jouer au spécialiste de l'isolation, voici ce qu'une entreprise du bâtiment nous a installé pour changer la chape en béton de notre sous-sol qui était complètement fissurée (c'est également valable pour un RC sans sous-sol). De bas vers le haut :
Couche graviers + sable + pierres concassées (Drainage : 1ère barrière contre l'humidité ≈ 3 cm).
Film polyane (bâche polyéthylène). Épaisseur minimum de 150 µm (Imperméabilisation).
Couche de polystyrène (Isolation thermique ≈ 3 cm).
Dalle béton armé (Pour éviter les fissures ≈ 6 cm).
Ragréage (≈ 3 cm).
Revêtement : carrelage, mosaïque, etc...
Bien évidemment, plus c'est épais mieux c'est ! Question de moyens et de hauteur.
Liens utiles pour l'isolation des parties en contact avec le sol : Béton & Polyane - Semelles & Murs de fondations.
Le bâtiment à Bhalil est, comme partout, un secteur qui se développe vite. Normal, il y a de plus en plus de monde sur une zone à construire de plus en plus petite. Si j'ai bien suivi, un appartement à Bhalil coûte entre 250 000 et 300 000 DH (25 000 à 30 000 Euros en 2022). Ce n'est pas à la portée de tout le monde. Et c'est pour cela que les gens préfèrent construire eux même, surtout s'ils possèdent un bout de terrain. En tout cas, le bâtiment fait toujours travailler, les entrepreneurs, les architectes, les maçons, les artisans du batiment, les ouvriers, les magasins des matériaux de constructions, les drogueries etc... Du classique ! Rien de particulier de ce côté à Bhalil. Et comme partout dans le monde, si on a des sous et qu'on ne sait pas où les investir : la pierre présente moins de risque !


BHALIL : LE COMMERCE

On est à Aghezdis et plus précisément entre la cour d'El Kaddous et le croisement de Jmaâ. Dans ce quartier haut, il y avait quelques boutiques pour les produits de base et quelques boutiques spécialisées : coiffeur, tailleur, "récupérateurs" (je veux dire intermédiaires) des boutons de soie, tabac...
"Va chez khali Hammou et amène des allumettes". Le genre de phrases régulièrement entendues par les enfants pour faire une course. Khali Hammou était la boutique du coin de la rue où on habitait. Elle était à 25-30m de la maison. On y allait pour acheter ce qui n'était pas produit au village : les allumettes, le sucre, la lessive, le savon, les épices, les limonades, les bonbons... Les autres produits : le beurre, le lait, l'huile et le pain n'avaient pas besoin d'être amenés de l'extérieur du village (production locale). Certains produisaient leur propres produits locaux. Tout le monde ne produisait pas tout. Mais, on allait aussi chez Khali Hammou pour égorger un poulet, un lapin, des pigeonneaux, voire un hérisson. C'était compliqué d'égorger un hérisson. Mais Khali Hammou savait le faire. Il avait la technique. La boucherie la plus proche était au centre historique de Bhalil. Il fallait descendre et remonter la falaise pour acheter de la viande (boeuf ou agneau). Depuis cette époque, le petit commerce du quotidien a évolué un peu à Bhalil. On peut acheter actuellement dans une boutique un yaourt en même temps qu'une carte SIM. Il y a plus de boutiques qui vendent plus de choses, et on a moins besoin d'aller dans les villes voisines pour acheter certains produits. Normal puisque Bhalil s'est agrandi et le marché s'est élargi. Cependant, le choix reste très limité par rapport à ce qu'on peut trouver dans une grande ville. Ainsi, vous aurez plus de mal à acheter votre clé USB, voire votre pantalon, à Bhalil. Dans le passé, quelques tentatives d'implantation d'entreprises de production ont eu lieu (pâtisserie, cuir,...). Mais pas pour longtemps.


BHALIL : CLIN D'OEIL COMMERCIAL ET HISTORIQUE


Bhalil. Allumettes le Lion
Les Allumettes : le Lion

Tiges en papier mais efficaces.

Bhalil. Sucre le Tigre
Le Pain de Sucre : le Tigre

Très utilisé pour le thé à la menthe.

Bhalil. Cigarettes Casasports
Les Cigarettes : Casasports

Un peu au dessus des cigarettes "Favorites".

Bhalil. Lessive Tide
La Lessive : Tide

Fait la paire avec le savon "La Faucille"


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